LA FRANCE PITTORESQUE
L’appétit vorace des oyers-rôtisseurs
(Extrait de l’article paru dans le numéro 26)
Publié le lundi 18 janvier 2010, par Redaction
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Si les rôtisseurs, autorisés à ne bouillir et rôtir au XIIIe siècle que certaines viandes déterminées et appelés alors oyers car appliquant surtout leur savoir-faire à l’oie, ne devaient pas se faire concurrence, ils s’ingénièrent à s’arroger les prérogatives des poulaillers, avant d’essayer, en vain, de s’emparer des privilèges conférés aux cuisiniers-traiteurs.

Etienne Boileau nomme le rôtisseur cuisinier oyer ou simplement oyer, rôtisseur d’oies. Au XIIIe siècle, l’oie rôtie était, à ce qu’il semble, le mets favori des Parisiens ; et le plus modeste rôtisseur de mouton, de veau, de porc, se parait par mode du titre d’oyer. Les oyers étaient surtout cantonnés dans une rue dite, selon les uns, rue aux Ouès (oies) ; selon les autres, rue aux Oyers...

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