Un bourgeois de Paris, qui faisait l’important, s’imaginant que Molière avait voulu le peindre dans Sganarelle ou le Cocu imaginaire (1660), exprimait son mécontentement contre l’auteur comique à un de ses amis.
Sganarelle ou le Cocu imaginaire. Frontispice de l’édition de 1682
— Comment, disait-il, un comédien aura l’audace de mettre impunément au théâtre un homme de ma condition !
— De quoi vous plaignez-vous ? répond l’ami ; il vous a peint avantageusement en ne faisant de vous qu’un cocu imaginaire ; vous seriez bien heureux d’en être quitte à si bon marché.
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