LA FRANCE PITTORESQUE
2 novembre 1798 : mort de
l’architecte Charles De Wailly
(D’après « Biographie universelle ancienne et moderne » (Tome 44)
édition de 1865, « Notice historique sur Charles De Wailly, architecte »
(par Joseph Lavallée) paru en 1798, « Dictionnaire historique,
ou Histoire abrégée des hommes qui se sont fait un nom par leur génie,
leurs talents, leurs vertus, etc. » (Tome 17) édition de 1829
et « La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette
des beaux-arts » paru en 1914)
Publié le mardi 2 novembre 2021, par Redaction
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Né de parents sans fortune, Charles De Wailly dut tout à ses études, à son infatigable activité, à son constant amour pour le travail ; enfin, un génie vaste, un cœur agreste, une âme sensible, un esprit juste, un caractère franc et loyal, un mérite réel plus jalousé que disputé, plus de talent que de renommée, plus de renommée que de récompenses : tels sont, et l’analyse de la vie, et le portrait fidèle de l’architecte resté célèbre pour son théâtre de l’Odéon, et seul artiste admis au sein des trois académies d’architecture, de peinture et de sculpture
 

Né à Paris le 9 novembre 1729 de Marc-Antoine De Wailly et de Françoise Hecquet, marchands d’étoffes que le commerce des Indes ne conduisit point à la fortune, Charles eut deux frères, dont l’un embrassa le commerce et passa à Saint-Domingue, où il mourut, l’autre devenant entrepreneur en bâtiment, faisant le voyage des Indes orientales et mourant à son retour en Europe.

La médiocre fortune de ses parents les força à le mettre, presque en sortant du berceau, chez un de ses oncles ; et ce fut dans cette maison que l’on prophétisa qu’il serait, sinon un être nul, tout au moins un homme très ordinaire. On lui donna, par ironie, le surnom de Dessouches, qu’on lui conserva longtemps. C’est seulement lorsqu’il deviendra membre de l’Académie d’architecture qu’on n’osera plus l’appeler ainsi.

Buste de Charles De Wailly, par Augustin Pajou (1789)

Buste de Charles De Wailly, par Augustin Pajou (1789)

Si sa tête sérieuse, méditative et réfléchie semblai, se refuser aux leçons dont alors accablait l’enfance, insensiblement les desseins de la nature se décelaient. Son goût pour l’architecture se manifesta en effet très tôt d’une manière non équivoque. Lorsque, suivant l’usage, les précepteurs le conduisaient à la promenade avec ses autres camarades, au lieu de participer aux jeux de son âge, il s’éloignait et s’amusait seul à pétrir de la terre, à construire des maisons ou d’autres édifices quelconques, qu’il copiait sur des gravures qu’il achetait avec l’argent consacré à ses menus plaisirs ; et dans la crainte que dans l’intervalle d’une récréation à une autre on ne détruisît son ouvrage, il avait l’enfantine précaution de l’abriter sous des gazons qu’il faisait supporter par des morceaux de bois.

C’est ainsi qu’ennuyé du latin et de la grammaire, un tombeau l’arrêtait, une colonne suspendait sa marche ; l’immensité des édifices amusait ses regards ; le dôme des Invalides, la colonnade du Louvre, lui parlaient déjà de la gloire ; des charbons se taillaient, des gravures étaient copiées, des dessins imités ; l’argile se pétrissait ; des temples, des palais, des arcs-de-triomphe signalaient ses récréations ; le coin d’un jardin, le revers d’un fossé devenaient Rome sous ses mains : hors de là, rien ne se gravait dans sa mémoire, ni les langues, ni les lois, ni l’histoire des nations ; et, dans son esprit, l’homme restait sans intérêt devant les monuments qui lui survivent.

Il fallut bien alors suivre ces premiers jalons indicateurs de sa carrière future. Ses parents le placèrent chez l’architecte Blondel ; et là ses progrès furent si rapides que, devenu bientôt le premier de ses élèves, il remplaça le maître dans ses leçons. Mais l’instinct du beau, la voix impérieuse du goût, l’arrachèrent d’une école où son génie ne trouvait point l’aliment dont il était avide ; et ce ne fut que chez l’architecte Lejay, plus capable de développer ses heureuses dispositions, qu’il parvint à découvrir, à travers les exagérations bizarres de ce nouveau maître, le véritable point de perfection dans l’architecture dont il avait le pressentiment. Enfin les conseils, les talents et l’amitié du célèbre Servandoni, avec qui il fut dessinateur, architecte, peintre et mécanicien, vinrent achever son éducation dans les arts et lui prédire qu’il serait l’un des premiers artistes de son siècle.

Ainsi donc, consommé de bonne heure dans la précision du dessin, profond surtout dans l’importante connaissance de la perspective, et par un bienfait particulier, que la nature n’accorde pas toujours au peintre, né vraiment coloriste, le commerce d’un homme de génie lui donna de plus cette poésie, cette flamme de sentiment qui, pour les arts, est le flambeau de Prométhée. C’est alors qu’associant son active jeunesse à l’expérience de Servandoni, ce machiniste renommé lui dut quelques-unes de ces étonnants décorations dont l’irrésistible magie attirait alors tout Paris.

En 1752, il remporta le grand prix d’architecture , dont le sujet était Une orangerie. Ce succès lui donnait le droit d’aller à Rome pendant trois ans, aux frais du gouvernement ; mais croisant son ami l’architecte Moreau triste de n’avoir obtenu que le second prix, Charles alla trouver Marigny, le surintendant des bâtiments, et lui dit sans détours : « Il faut que Moreau aille à Rome. — L’usage s’y oppose. — Qu’importe l’usage ? Mes trois ans m’appartiennent : je lui en donne dix-huit mois. Voilà qui est arrangé : vous aurez un artiste de plus, et moi un ami satisfait. » Marigny céda, et ce partage généreux fit le plus grand honneur à Wailly. Dans son séjour en Italie, il fut nommé membre de l’institut de Bologne.

Sans tirer vanité d’une gloire aussi précoce, cet homme déjà grand, de retour à Paris, sollicita, comme une faveur nécessaire encore à l’achèvement de son éducation, la permission d’exposer au Salon de Peinture cette foule de dessins précieux qu’il avait exécutés en Italie ; et chaque jour, se glissant dans un réduit qui touchait à l’exposition, là, timide, tremblant, mais invisible à tous les yeux, il écoutait les critiques ; et dès que le public s’était éloigné, docile il venait corriger ce qu’il lui semblait avoir été justement censuré.

Tant de mérite et de modestie fixèrent enfin l’attention générale. En 1767, il fut reçu membre de l’Académie d’architecture, de première classe, sans avoir passé, selon l’usage, par les classes inférieures. Destiné aux exceptions honorables, l’Académie de peinture l’admit à l’unanimité, le 27 avril 1771, au nombre de ses membres, comme dessinateur, ainsi que l’Académie de sculpture. Pour morceau de réception, Charles De Wailly donna un dessin représentant la vue perspective du grand escalier projeté pour la nouvelle salle de comédie de Paris ; c’était celle de l’Odéon. Son génie ardent s’est principalement tourné vers la décoration des édifices, et a surtout créé, pour la distribution et l’ornement des intérieurs, des plans aussi riches qu’élégants.

Premier projet de l'Odéon. Dessin original à l'encre et à la plume de Charles De Wailly

Premier projet de l’Odéon. Dessin original à l’encre et à la plume de Charles De Wailly

Ce fut le seul architecte ainsi admis dans ces trois académies, et peu de temps après le roi le nomma contrôleur de ses bâtiments. À cette occasion, il habita au château de Versailles pendant quelque temps. Il n’aimait point la Cour, et sa philosophie en peignait quelquefois les ridicules d’une manière franche et originale. Un jeune homme, nouvellement entré dans le monde, et recommandé à Charles De Wailly, avait été le voir à Versailles, et ils devaient dîner ensemble.

Le jeune homme, en l’attendant, s’amusait à considérer les tableaux de la grande galerie. De Wailly survient, et le retournant brusquement par les épaules, lui dit : « Qu’est-ce que vous faites là ? — Je regarde ces tableaux. — Parbleu oui ! lui répond De Wailly. C’est bien comme cela, vraiment, qu’on réussit ici. Allons, allons ; courez, portez la tête haute ; glissez sur le parquet ; coudoyez tout le monde et ne saluez personne ; faites grand fracas en ouvrant et fermant les portes, et vous serez le premier homme du monde. » Le jeune homme se mit à rire. « Non ? Vous ne voulez pas être le premier homme du monde ? Eh bien ! Venez-vous-en ; je vais vous faire voir de beaux tableaux. »

Dans la conversation ordinaire, Charles De Wailly s’exprimait simplement ; si elle roulait sur des objets étrangers aux arts, il était alors assez taciturne. Mais s’agissait-il des arts, sa tête s’échauffait, et il devenait éloquent. Il était incapable de ressentiment, mais quand on lui avait déplu, il boudait jusqu’à ce que ces mêmes personnes eussent besoin de ses services : c’était là le moment de la réconciliation. Un jour, quelques hommes avaient parlé d’une manière peu favorable d’un plan qu’il avait fait, et la prévention s’en était mêlée. Il dit : « Il viendra peut-être un moment où je serai obligé de juger leurs travaux ; ils verront comme un galant homme se conduit. »

Ses diverses nominations excitèrent toute la rumeur des cabales, toutes les agitations communes à la médiocrité jalouse : De Wailly, disait-on à Paris, est un grand dessinateur, mais ce n’est pas un architecte. Charles répondit en bâtissant une ville : Port-Vendres et ses palais ; Port-Vendres et ses statues, et ses quais, et ses magasins ; Port-Vendres et ses obélisques, et ses places publiques, et ses fontaines ; Port-Vendres s’éleva majestueuse au pied des Pyrénées, créée toute entière par De Wailly.

Dès lors, les temples et les palais mendièrent encore davantage l’honneur d’être embellis par ses mains. Et c’est ainsi que notre architecte se chargea notamment de la chapelle de la Vierge à Saint-Sulpice (1774-1777), celle de la Communion à Saint-Leu ; près de Dijon, le château de Montmusard (1765-1768) ; près de Tours, le corps central du château des Ormes et sa grange-écurie (à partir de 1768) ; dans la rue de la Loi, l’élégant asile de la nièce de Voltaire ; dans le parc du château de Menars, près de Blois, un abrégé du temps des Grâces ; ailleurs, la fastueuse retraite de Voyer d’Argenson (1762-1772) ; le théâtre de l’Odéon (1779) avec l’architecte Peyre, à Paris ; le salon du palais Spinola à Gênes ; tant d’autres constructions enfin, dont la liste serait fastidieuse, mais toutes marquées au coin du génie, du goût et de la fécondité des moyens, assemblèrent chaque jour de nouveaux lauriers sur sa tête.

Travailleur infatigable, ne respirant que pour son art, il tenait la plume et les crayons longtemps avant le jour, et ne les quittait que dans la nuit. Plusieurs de ses élèves ont dit qu’il venait lui-même, la lampe à la main, les arracher au repos, leur reprochant de donner trop d’heures au sommeil, et leur disant que la vie est trop courte pour les artistes.

À la suite de son admission aux académies d’architecture, peinture et sculpture, le prince de Nassau — dont Charles avait été le maître de dessin avant son premier voyage à Rome — et l’impératrice de Russie voulurent l’attirer près d’eux. Catherine II lui fit offrir la place de président de l’Académie d’architecture de Pétersbourg, et 8000 roubles d’honoraires ; Charles De Wailly refusa avec sa franchise ordinaire, qui était un peu brusque : « Si l’impératrice veut des plans, dit-il, je lui en ferai tant qu’elle voudra, je n’ai pas besoin d’aller à Pétersbourg pour cela. »

En 1789, il acheva la réalisation d’un plan de Paris indiquant « de nouveaux monuments, des places publiques, des percées nécessaires pour donner des communications et augmenter les courants d’air ». Ce curieux document révèle un hygiéniste, un homme pratique, préoccupé d’unir le beau à l’utile, un esthéticien aussi, de qui les conceptions discutables n’en ont pas moins été partiellement réalisées par la suite, un spéculateur, enfin, atteint, comme tant d’autres, du « mal de la pierre ».

Château de Montmusard (près de Dijon), chef-d'œuvre du « style à La Grecque » réalisé par De Wailly

Château de Montmusard (près de Dijon), chef-d’œuvre
du « style à La Grecque » réalisé par De Wailly

C’est au centre primitif de la capitale que Charles De Wailly s’en prend d’abord. Dans le Paris de François Ier, la Seine offrait encore cinq îles : ce prince les réduisit à quatre en réunissant l’île du Passeur à la Cité, ce qui était une manière de reprendre « tous les grands desseins autrefois fournis » et d’en ajouter de nouveaux. Généreusement, Wailly indique sur son plan, comme existant déjà sous ce règne, les Tuileries, palais et jardins, et la grande galerie du Louvre !

De François Ier, il passe à Henri IV, sous qui « la ville changea de face, par la quantité de monuments érigés ». Au lieu des quatre îles, on n’en vit plus que trois, après la formation de l’île Saint-Louis, malencontreux obstacle, en plein centre, aux communications : « Ce quartier est resté dans l’oubli », surtout depuis l’agrandissement de la ville. Il faut l’avantager, et les quartiers voisins, ne serait-ce que pour « compléter le grand dessein » du Vert-Galant.

Là-dessus, l’architecte, en bon traditioniste, réunit les trois îles en une seule, livre tout le bras nord de la Seine à la batellerie, l’adorne d’une gare dont il espère mille bénéfices ; il ampute l’île Louviers, comble le petit bras du Pont-Rouge et lui substitue une place et des promenades. Il aligne la rue Vieille du Temple sur le dôme de Sainte-Geneviève, trace des voies de trente et quarante pieds de large, avec trottoirs imités de la rue du Théâtre-Français, se flattant de donner des débouchés à un quartier malsain, contigu aux plus beaux monuments.

Il prolonge l’île Saint-Louis sur son moignon d’île Louviers, lance des Célestins au quai Saint-Bernard un pont à bec brise-glace, avec terre-plein central et place triangulaire dominée par une statue de Louis XVI : le Pont-Neuf aura désormais un sosie. La rue Saint-Louis-en-l’Ile sera poussée jusqu’au perron du Palais, dans l’axe du monument royal ; aux ponts détruits de l’Hôtel-Dieu succéderont deux nouveaux ponts, alignés eux aussi sur Sainte-Geneviève, et desservant la promenade du centre où l’on pourrait. ériger la statue projetée, afin de « rapprocher les monuments des deux rois que nous nous plaisons le plus à chérir et à comparer ».

Mais Charles De Wailly ne s’en tient pas là : il s’attaque à tout Paris, ajoute des ailes aux Tuileries et rebâtit, comme tout le monde, l’Opéra au nord du Carrousel. Il réunit, lui aussi, la colonnade de Perrault à la rue Saint-Antoine par une grande artère — la première rue de Rivoli d’Haussmann — en respectant Saint-Germain l’Auxerrois. Devant le Cours-la-Reine qui, par sa hauteur, masque la Seine, il s’afflige de voir les Champs-Élysées abandonnés pour ce faubourg Saint-Honoré où les promeneurs admirent les jardins des hôtels. Du pont Royal à Chaillot, pas une maison ! Il faut bâtir, pour « nettoyer » et « ôter la monotonie ».

Et voilà les Champs-Élysées ceinturés d’immeubles, du rond-point aux fossés de la place Louis XV ; avec l’argent des terrains vendus, on élèvera, au milieu du Grand-Carré, un palais pour le comte d’Artois, dans l’alignement des Invalides, qu’un pont monumental viendra réunir à la rive droite.

« Incommode et insuffisant », mais « construit dans un très bon genre », le Luxembourg sera réservé aux officiers de Monsieur ; on le doublera, pour le maître, d’un palais neuf au sud du grand parterre, et le défunt jardin servira de cour d’honneur. Les Chartreux, supprimés, « qui ne font qu’obstruer tout ce quartier, un des plus sains de Paris », un nouveau jardin, remplaçant leur couvent, s’allongera vers l’Observatoire, « en sorte que ce monument puisse servir de point de vue ». Naturellement, les quinconces d’antan lotis, la bâtisse sévira de Saint-Sulpice à Montparnasse et du Val-de-Grâce aux Carmes, et une église en croix latine, étrangement plantée au centre d’une place circulaire, répondra au dôme de Soufflot.

La rue de Tournon prolongée vers la rivière traversera un grand carrefour, là où subsistait ce « cloaque », la foire Saint-Germain : de cette « étoile », huit rues se dirigeront vers les quartiers voisins.

Projet de réaménagement de la cour carrée du Louvre. Dessin original à l'encre et à la plume de Charles de Wailly

Projet de réaménagement de la cour carrée du Louvre.
Dessin original à l’encre et à la plume de Charles de Wailly

De chaque côté du Champ-de-Mars, deux édifices à cours rayonnantes abriteront, vers Grenelle, la halle au blé, des bains publics et une gare à bateaux, et dans l’île des Cygnes un Hôtel-Dieu entouré de jardins, « pour ôter l’infection du centre de la ville ». Le vieil Hôtel-Dieu deviendra un dépôt d’où l’on amènera par eau les malades Jusqu’au nouvel hôpital. Deux avenues réuniront ces édifices à notre place Breteuil. Pour « soulager » la dépense du projet, les terrains des Célestins et de l’Arsenal seront vendus et transformés en un quartier neuf.

La dépense devait s’élever, pour les îles, à 6 100 000 livres, et à 34 millions pour l’ensemble, le bénéfice respectivement à 5 500 000 livres et à 25 millions. Le chapitre de Notre-Dame et les habitants de l’île Saint-Louis offraient, pour leur part, les 600 000 livres nécessaires ; il ne fallait donc à l’architecte que neuf millions.

Lorsque éclata la Révolution, Charles De Wailly prévit l’oubli où l’on laisserait la peinture et la sculpture. Pour y remédier en partie, il s’associa plusieurs personnes amies des art, dont chacune fournissait chaque année 300 francs. Avec ces capitaux, on acquérait des tableaux et des moreaux de sculpture chez les artistes les plus renommés. On tirait au sort, à la fin de l’année, ces objets acquis par la société, et chaque actionnaire courait la chance d’obtenir un lot pour l’argent qu’il avait avancé. En 1793, le gouvernement d’alors, après avoir nommé De Wailly administrateur du Musée central des arts, l’envoya en Flandre pour recueillir les productions des grands maîtres.

Charles De Wailly fut mis au nombre des membres de l’Institut, lors de sa formation. Il était l’un des conservateurs du Muséum, et ses soins, ses avis, son activité rendirent les plus grands services à ce bel établissement. Il fut également le principal fondateur de la société des Amis des arts. Son tempérament robuste, sa vie sobre et réglée semblaient lui promettre une longue carrière ; mais une maladie aiguë l’enleva en peu de jour, le 2 novembre 1798, dans le logement qu’on lui avait accordé au Louvre.

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