LA FRANCE PITTORESQUE
Île de Bréhat (Bretagne)
(Source : Ouest France)
Publié le jeudi 9 août 2018, par Redaction
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Accessible par bateau toute l’année et située au large de Paimpol, dans les Côtes-d’Armor, Bréhat fut le premier site naturel classé de France, en 1907. Surnommée « l’île aux fleurs », elle fait partie des bijoux bretons qui méritent absolument une visite.
 

À quelques encablures du port de pêche de Paimpol, dans les Côtes-d’Armor, la belle Bréhat se dévoile. Un chapelet de 86 éclats rocheux, îlots et récifs y forme l’un des plus beaux archipels de France, entourant le joyau principal, surnommé « l’île aux fleurs ».

Dans les senteurs mêlées d’hortensias, mimosas, eucalyptus, agapanthes et autres géraniums, l’île se parcourt exclusivement à pied ou en vélo, dans un calme reposant, sur des sentiers parfaitement accessibles. Longue de 3,5 km et large d’1,5 km, elle se visite aisément lors d’une escapade d’une journée, ou plus si affinités. Des navettes y débarquent les visiteurs toute l’année, par bateau, depuis la pointe de l’Arcouest, à Ploubazlanec.

La plage de Guerzido, subtil mélange entre l'eau limpide, le sable rosé et le caractère brut du granit

La plage de Guerzido, subtil mélange entre l’eau limpide, le sable rosé
et le caractère brut du granit. © Crédit photo : Marc Ollivier / Ouest-France

Le 13 juillet 1907, elle fut officiellement le premier site naturel classé de France. Aujourd’hui encore, plus de la moitié du territoire de l’archipel est classé en espace remarquable, et zone protégée pour son intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le moulin à marée du Birlot
Situé dans la partie la plus à l’ouest de l’île, il fut construit par le Duc de Penthièvre dans les années 1630. Fonctionnant grâce aux marées, il a produit de la farine jusque dans les années 1920. Sa porte haute permettait aux bateaux d’effecteur directement le transbordement du blé et de la farine.

La vie sans voitures
C’est l’une des spécificités de l’île, hormis quelques rares exceptions (comme les véhicules des pompiers), les voitures ne circulent pas à Bréhat. Résultat, on profite à plein des chants des oiseaux et de la mer, dans une atmosphère de douceur et de nature. Ici, le vélo devient roi, à tel point que certaines voies étroites de l’île sont réservées aux piétons, et d’autres aux vélos, pour éviter les collisions...

À l'extrémité Nord de Bréhat, s'élève le phare du Paon, sur son promontoire de granit rose

À l’extrémité Nord de Bréhat, s’élève le phare du Paon, sur son promontoire
de granit rose. © Crédit photo : Marc Ollivier / Ouest-France

La chapelle Saint-Michel
Sur un tertre, au centre de l’île, à 33 mètres au-dessus du niveau de la mer, culmine la chapelle construite en 1852. Au-delà de l’intérêt religieux du site, son promontoire offre un lieu de choix pour profiter de quelques-unes des plus beaux panoramas de l’île. L’occasion de s’asseoir, et d’admirer le paysage.

La plage de Guerzido
Impossible de la manquer, il s’agit de la seule véritable page de l’île, située à l’extrême sud. Très fréquentée l’été, elle offre aux baigneurs son magnifique arc de cercle de sable rosé, tapissé de rochers en granit, s’enfonçant dans une eau limpide.

L’iconique phare du Paon
De la forme en 8 de l’île, se dégagent des ambiances contrastées, entre son nord et son sud. Au sud, la douceur fleurie des résidences secondaires, au nord, les ballades oniriques sur une côte de granit rose. C’est à la pointe nord que se dresse le phare du Paon. Construit en 1853, il fut détruit par les Allemands en 1944, puis reconstruit de 1947 à 1949. Depuis, la vigie septentrionale de Bréhat s’élève sur une faille, d’où il domine deux gros rochers à la sublime teinte rosée.

Fabrice Bernay
Ouest France

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