LA FRANCE PITTORESQUE
BOISBELLE-HENRICHEMONT
(Histoire du royaume de)
(par Aymé Cécyl)
Publié le lundi 21 mai 2018, par Redaction
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Les faits dont la principauté de Boisbelle a été le théâtre sont peu nombreux et sans éclat, mais « l’atmosphère de liberté dans laquelle ont vécu ses habitants, les idées d’ordre et de prudence qui ont réglé et maintenu les franchises du pays » sont particulièrement intéressantes.

Aymé Cécyl révèle son enthousiasme pour cette histoire mais aussi sa vision désuète de la société lorsqu’elle constate avec satisfaction que « le caractère qui distingua en tous les temps les souverains de Bois-Belle offre un des plus nobles exemples de droiture que l’on puisse citer, tandis que la parfaite soumission de leurs sujets est un fait digne d’éloges et qui honore le pays tout entier ».

Bien que disposant seulement d’une superficie de neuf lieues de circonférence, la principauté rendait sa propre justice et battait monnaie. Ses souverains étaient suffisamment riches pour ne réclamer aucun impôt à leurs sujets. La plupart d’entre eux étaient de « hardis chevaliers, tandis que les femmes qui ont été appelées au gouvernement de cet État se distinguèrent autant par les qualités du cœur et de leur religion que par les dons naturels de la grâce et de la beauté ».

Sous Sully, Henrichemont paya un léger impôt de gabelle, mais avant cette époque et de temps immémorial, les habitants n’étant pas sujets du roi de France, étaient exemptés de milices, de subsides pour le fait de la guerre, de tailles, d’aides, de droit de timbre et de toutes charges qui puissent être imaginées. Henri II de Seuly, au XIIIe...

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