LA FRANCE PITTORESQUE
Utile dulci
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Publié le jeudi 21 juillet 2016, par Redaction
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Unir l’utile à l’agréable
 

VOIR Omne tulit punctum.

« Le docteur Herbeau montrait avec orgueil les bordures de jacinthes et d’œillets qui encadraient symétriquement ses planches de légumes, et ne manquait jamais de citer l’utile dulci de son bien-aimé poète, précepte que les beaux esprits de la ville, versée dans la latinité du siècle d’Auguste, étaient parvenus à traduire ainsi : Mêlez les œillets aux choux-fleurs et les jacinthes aux navets. » (Jules SANDEAU, Le Docteur Herbeau)

« Gil-Blas est un chef-d’œuvre : il est du petit nombre des romans qu’on relit toujours avec plaisir... C’est là que l’instruction n’est jamais sans agrément. Utile dulci devrait être la devise de cet excellent livre, que la bonne plaisanterie assaisonne partout. » (LA HARPE)

« Vous ne me prêtez pas, je l’espère, l’idée absurde de vouloir détruire radicalement cette branche de l’art qui vit spécialement de voyages. Comprenez-moi bien, monsieur ; à mon sens, rien ne réunit mieux les conditions de l’utile dulci, rien n’est plus instructif et amusant tout ensemble qu’un récit de voyages. » (Revue de Paris)

« Ce qui me plaît de cet ouvrage, c’est que nulle part l’imagination n’y fait rien perdre à la raison, que jamais elles n’ont été si bonnes amies, et que Votre Majesté sait partout mêler, suivant le précepte d’Horace, utile dulci, l’utile à l’agréable. » (D’ALEMBERT, À Frédéric II, qui lui avait envoyé des vers)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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