LA FRANCE PITTORESQUE
Quod scripsi, scripsi
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Publié le lundi 11 juillet 2016, par Redaction
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Ce que j’ai écrit est écrit
 

C’est-à-dire : J’ai pris une résolution sur laquelle je ne veux pas revenir.

« Côme de Médicis, fidèle, jusqu’après la mort du pape Jean XXIII, à l’amitié qu’il lui portait, chargea Donatello de lui élever un tombeau, fit l’épitaphe lui-même, et, lorsque le pape Martin V, qui avait été le compétiteur de Jean, tenta de la faire gratter, il se contenta d’adresser au pape légitime cette réponse à laquelle son laconisme n’ôtait rien de sa précision : Quod scripsi, scripsi. » (Alexandre DUMAS)

« Comment le prince le plus sage s’est-il déterminé à donner une bataille contre l’avis de tous ses généraux, sur l’avis de quelques jeunes courtisans ? On ne pouvait que gagner au retard ; mais non, il faut se battre : Quod scripsi, scripsi. » (Joseph DE MAISTRE)

« Tout cela ne s’explique que par cette force inexplicable qui nous pousse invariablement depuis quinze ans à faire tout ce qu’il y a de plus mal imaginé. On avait pour ce malheureux débarquement des plans qui ne souffraient pas de réplique ; on n’en a pas moins fait tout le contraire : Quod scripsi, scripsi. Mon courage tient difficilement contre cet anathème inconcevable. » (Joseph DE MAISTRE)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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