LA FRANCE PITTORESQUE
Quantum sufficit
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Publié le dimanche 10 juillet 2016, par Redaction
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Quantité suffisante
 

Formule employée dans les officines de pharmacie, au temps où les confrères de M. Purgon parlaient latin. L’ordonnance indiquait d’abord les divers médicaments à mélanger pour en faire potions ou pilules ; puis venaient ces mots : Aquae quantum sufficit, d’eau une quantité suffisante.

« La dame investie du privilège d’inviter la société de Saint-Ronan à prendre le thé dans son appartement, en jouissait encore dans la salle du bal, où une basse et deux violons, loués à raison d’une guinée par soirée, et un quantum sufficit de chandelles, mettaient la société en état de terminer la soirée par de légères gambades, pour me servir d’une phrase en usage. » (Walter SCOTT, Les Eaux de Saint-Ronan)

« Le vieux Robb Tult, était passablement superstitieux, et dans son sommeil, l’idée d’Aldobrand Oldenbuck s’associa sans doute à celle de sa vieille armoire qu’on avait jetée sous le pigeonnier pour s’en débarrasser, preuve évidente du respect et de la reconnaissance que nous conservons pour la mémoire de nos ancêtres et pour les antiquités. Ajoutez à cela un quantum sufficit d’exagération, et vous avez la clef de tout le mystère. » (Walter SCOTT, L’Antiquaire)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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