LA FRANCE PITTORESQUE
Principibus placuisse viris
non ultima laus est
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Publié le lundi 4 juillet 2016, par Redaction
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Plaire aux grands n’est pas un mérite à dédaigner
 

Horace (liv. I, épit. 17, v. 35) donne à son ami Scoeva le conseil de fréquenter les grands, et de ne pas imiter Diogène : « Il n’appartient pas à tout Ie monde de conquérir la faveur des hommes puissants. »

« Le roi est content de l’histoire de Pierre le Grand ; madame de Pompadour pense de même. M. le duc de Choiseul, en digne ministre des affaires étrangères, en fait plus de cas que de celle de Charles XII. C’est là le cas de dire : Principibus placuisse viris non ultima laus est. » (VOLTAIRE, Lettre à M. Thiriot)

« Mon cher correspondant, me voici dans une cour sans être courtisan : j’espère vivre ici comme les souris d’une maison, qui ne laissent pas de vivre gaiement sans jamais connaître le maître ni la famille. Je ne suis pas pour les princes, encore moins pour les princesses. Horace a beau dire : Principibus placuisse viris non ultima laus est, je ne mériterai point cette louange. » (VOLTAIRE, Lettre à M. Thiriot)

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