LA FRANCE PITTORESQUE
Nunc est bibendum
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Publié le mercredi 22 juin 2016, par Redaction
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C’est maintenant qu’il faut boire, se réjouir (HORACE, liv. I, ode XXXI, vers 1)
 

Cette ode fut composée à l’occasion de la victoire d’Actium : Nunc est bibendum, nunc pede libero pulsanda tellus (Maintenant il faut boire, maintenant il faut frapper la terre d’un pied léger).

« Hugues Verd écouta la discussion en servant à boire à la ronde sans s’oublier, et la termina en disant : — Ventre Mahon ! bien tué ou mal tué, le coquin est mort, c’est là tout ce qu’il me faut ; je n’aurais pas été fâché d’aider sa vilaine âme à déménager ; mais puisque le diable a emporté l’oncle et les neveux, il ne nous reste plus qu’à dire avec notre ami le bachelier : Nunc est bibendum ? etc., etc... Voyons, aidez-moi donc, sire clerc ; êtes-vous homme à laisser ainsi un verre à sa plus belle moitié ? — C’est juste, pater Anchises (père Anchise), repartit le bachelier : Nunc est bibendum, nunc pede libero pulsanda tellus. » (Walter SCOTT, Aymé Verd)

« Les conviés entrechoquent des verres ; ils portent des santés, ils ont avec eux un tambour et des trompettes qui font un vacarme d’enfer. Morose s’enfuit au grenier, met vingt bonnets de nuit sur sa tête, se bouche les oreilles. Les conviés crient : — Battez, tambours ; sonnez, trompettes. Nunc est bibendum, nunc pede libero. — Misérables ! crie Morose, assassins, fils du diable, que faites-vous ici ? » (H. TAINE)

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