LA FRANCE PITTORESQUE
Mens sana in corpore sano
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Publié le lundi 20 juin 2016, par Redaction
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Une âme saine dans un corps sain
 

« Que peut-on demander de plus aux dieux, a dit Juvénal, que la santé de l’âme avec la santé du corps ? »

Proudhon a dit : La vertu est la santé de l’âme et la santé est la vertu du corps.

Rabelais, avec son humeur railleuse et joviale, a parodié ainsi cette maxime : « Mens sana non potest vivere in corpore sicco, une âme saine ne peut habiter dans un corps sec (qui ne boit pas). »

Raspail (De la Santé et de la Maladie) développe ainsi la pensée de Juvénal : il distingue quatre situations différentes dans lesquelles l’homme peut se trouver : une âme saine dans un corps sain ; une âme saine dans un corps malade ; une âme malade dans un corps sain ; une âme malade dans un corps malade. « Mens sana in corpore sano, voilà l’homme moral, l’homme modèle, l’homme fort, l’homme juste ; mens sana in corpore non sano, voilà l’homme malade et souffrant ; Mens non sana in corpore sano, voilà l’homme triste, mélancolique et affligé, il devient ou maniaque ou fou ; mens non sana in corpore non sano, c’est l’agonie, c’est le prélude de la mort. »

Enfin, La Rochefoucauld a dit : « La force et la faiblesse de l’esprit sont mal nommées ; elles ne sont en effet que la bonne ou mauvaise disposition des organes du corps. »

« Un homme bien organisé et bien dirigé, qui sait se gouverner lui-même convenablement, tirera bon parti de son âme et de son corps : Mens sana in corpore sano. » (BAUTAIN)

« Après la paix du cœur et la foi religieuse, est-il quelque chose de plus précieux, de plus indispensable que la santé ? Que les forces physiques viennent à faire défaut, et le travail, qui est aussi un élément de moralité, devient impossible, et les études sont interrompues, la carrière manquée, l’intelligence même compromise, car le corps aussi sert la pensée : Mens sana in corpore sano. » (Roger DE GUIMPS)

Madame D... m’a mandé quelquefois que vous vous portiez bien. C’est tout ce que je vous souhaite, car c’est la moitié du bonheur ; et l’autre moitié, mens sana, vous est acquise de tout temps.
P.-L. COURIER
Maintenant je suis heureux, nul homme vivant ne l’est davantage, et peut-être aucun n’est aussi content... Enfin, si je n’atteins pas le mentem sanam in corpore sano, j’en approche du moins depuis longtemps.
P.-L. COURIER
Les païens eux-mêmes trouvaient que l’homme n’est un beau spectacle que quand la beauté et la force de l’âme sont en harmonie avec la beauté et la force du corps : Mens sana in corpore sano.
DUPANLOUP
De l’Éducation

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