LA FRANCE PITTORESQUE
In hoc signo vinces
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Publié le vendredi 27 mai 2016, par Redaction
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Tu vaincras par ce signe
 

Au moment où Constantin allait marcher contre Maxence, une croix de feu parut dans le ciel entourée de cette inscription : In hoc signo vinces. Constantin plaça ce signe mystérieux sur son étendard, et le fit peindre sur les boucliers, les casques et les armes de ses soldats.

« Depuis trente ans, la philosophie nouvelle élève au-dessus des vieilles écoles le drapeau de la concorde et de la paix. In hoc signo vincet ! Mais il ne suffit pas de parler d’alliance, il faut en poser nettement les conditions. » (VACHEROT)

« Organiser, appliquer efficacement en France les principes de 89, qui n’ont guère vécu jusqu’ici que d’une vie théorique et abstraite, embrasser vaillamment la cause du progrès populaire, faire descendre la lumière de l’instruction dans les rangs des déshérités de l’ordre social, c’est la tâche évidente de notre siècle, la carrière ouverte à l’activité des hommes supérieurs, à l’ambition des familles qui veulent régner : In hoc signo vinces. » (Ad. GUÉROULT)

« Fernand Cortez montra à ses soldats une statuette en bois de la Vierge, et leur annonça qu’elle lui avait été envoyée du Ciel comme un témoignage de grâce, comme une promesse de salut : In hoc signo vinces. Et les pieux soldats, ranimés par une sainte croyance, retournèrent au combat et vainquirent l’armée de Guatimozin. » (Xavier MARMIER)

« En plaçant l’idéal dans l’avenir, au lieu de l’enchaîner au passé, la philosophie moderne a mérité de servir de tige à cet arbre de l’avenir qu’elle a pour ainsi dire planté de ses mains, et elle doit obtenir de nos respects que nous conservions sa formule, et que de plus en plus nous portions haut sa bannière : In hoc signo vinces. » (Pierre LEROUX, Réfutation de l’éclectisme)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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