LA FRANCE PITTORESQUE
Haeret lateri lethalis arundo
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Publié le jeudi 5 mai 2016, par Redaction
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Le trait mortel reste attaché à son flanc
 

Virgile (Énéide, liv. IV, v. 73) compare Didon, cherchant à combattre sa passion pour Énée, à une biche atteinte d’une flèche ; elle fuit à travers les bois pour éviter la poursuite de l’ennemi qui l’a blessée, mais elle ne peut fuir la mort qu’elle emporte avec elle : Haeret lateri lethalis arundo.

« Les passions nous suivent souvent jusque dans les cloîtres et dans les écoles de philosophie ; ni les déserts, ni les rochers creusés, ni la haire, ni les jeûnes ne nous en démêlent : Haeret lateri lethalis arundo. » (M. MONTAIGNE)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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