LA FRANCE PITTORESQUE
Chorda semper oberrat eadem
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Publié le samedi 16 avril 2016, par Redaction
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Il se trompe toujours à la même corde (HORACE, Art poétique, v. 356)
 

L’écrivain qui, malgré les avertissements, retombe toujours dans le même défaut, est aussi impardonnable que le musicien qui se tromperait toujours sur la même note.

Quelquefois, comme dans la phrase suivante, on donne au vers d’Horace un sens qu’il n’a pas : « Il se promène toujours sur les mêmes notes. »

« Dans le poème des Saisons, le morceau sur l’utile et douce obscurité de la vie des champs, est peut-être un peu long, un peu monotone ; le ton ne s’y diversifie pas au gré des objets, c’est toujours la même corde, chorda semper oberrat eadem ; mais il ne faut qu’un peu d’âme, un peu de sensibilité pour pardonner, peut-être même pour ne pas apercevoir ce défaut. » (DIDEROT)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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