LA FRANCE PITTORESQUE
Alma parens
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Publié le jeudi 14 avril 2016, par Redaction
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Mère nourricière
 

Expression souvent employée par les poètes latins pour désigner la patrie, et quelquefois, dans le même sens, par les écrivains de nos jours : l’Angleterre est l’alma parens de l’industrie moderne. Rollin ne manquait jamais, dans son discours, de donner à l’Université de Paris ce surnom maternel.

On dit quelquefois alma mater au lieu d’alma parens. Le sens est absolument le même.

« La patrie, dit Richard, c’est le lieu où nous avons reçu le jour, c’est notre mère. — Alma parens, interrompit Fischerwald. » (A. KARR)

« L’homme, enveloppé par le mystère, la puissance et les énergies de la création, en dégagea un culte grand et sombre qui se ressentait de son origine. Il y fixa en traits graves et symboliques les premières notions de la vie universelle. Isis était une personnification déjà très avancée de cette mère nature, rerum alma parens, que les monuments des anciennes théologies représentent avec un globe sur la tête. » (Revue de Paris)

« Malgré l’éclat de ses propres universités de Bologne, de Padoue, de Modène, l’Italie ne cessait d’avoir les yeux fixés sur la France et sur l’université de Paris, cette commune mère et nourrice, alma parens, cette fille aînée de l’Église. » (Revue de Paris)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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