LA FRANCE PITTORESQUE
A fortiori
()
Publié le jeudi 14 avril 2016, par Redaction
Imprimer cet article
À plus forte raison
 

Premiers mots d’un argument qui conclut du moins au plus, d’une chose moins évidente à une autre qui l’est davantage.

« Le dépositaire de la vérité révélée, exerçant le ministère spirituel en vertu de l’institution divine, se regarde comme maître, a fortiori, de la société civile, parce que tout intérêt matériel doit être subordonné à l’intérêt spirituel : c’est le gouvernement théocratique. » (Jules SIMON)

« Les effets de la mort civile sont de dissoudre le mariage existant, et, a fortiori, de rendre incapable d’en contracter un nouveau. » (Galerie de littérature)

« Si nous ne pouvons rien dans ce qui nous semble une action, que sera-ce dans les choses qui n’ont visiblement que le caractère de la passion, telles que les impressions des objets extérieurs ; là, certes, a fortiori, l’être actif n’est pas nous, mais cette puissance qui fait, anime et meut tout hors de nous. » (DAMIRON)

« Après avoir différencié le savant, l’artiste et l’industriel, comme trois natures d’essences diverses, entre lesquelles il n’y avait de lien possible que par l’intermédiaire du théocrate ou du prêtre, M. Enfantin devait, a fortiori, différencier l’homme et la femme comme deux natures d’essences diverses, entre lesquelles aussi le prêtre androgyne servirait de lien. » (P. LEROUX)

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE