LA FRANCE PITTORESQUE
Monnaie de Paris : une série
de pièces d’argent retraçant
« Le beau voyage du Petit Prince »
(Source : France 3 Auvergne)
Publié le dimanche 27 mars 2016, par Redaction
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Après Astérix, la Monnaie de Paris rend hommage au Petit Prince, le héros de l’écrivain-aviateur Antoine de Saint-Exupéry, en frappant à deux millions d’exemplaires deux séries inédites de 12 pièces d’une valeur faciale de 10 et 50 euros. Ces séries retracent son « beau voyage » à travers la France.
 

Pour marquer le 70ème anniversaire de ce petit personnage onirique, mondialement connu, la Monnaie de Paris relate sur des pièces « Le beau voyage du Petit Prince ». Il sillonne l’Hexagone, dans une sorte de Tour de France, de Notre-Dame de Paris à la Croisette à Cannes (Alpes-Maritimes) et des volcans d’Auvergne aux terres d’Espelette en Pays Basque.

Pêche à pied au Mont Saint-Michel (Manche), classé au Patrimoine mondial par l’UNESCO, visite à vélo des châteaux de la Loire, char à voile et cerf-volant sur la Côte d’Opale, farniente en Corse : la plus vieille institution de France (fondée en 864) présente une série de pièces (de 17 grammes et 31 mm de diamètre) en argent blanc, ou même coloré en vert, jaune et rose pour les pièces de 50 euros.

Deux pièces de la série Le beau voyage du Petit Prince

Deux pièces de la série Le beau voyage du Petit Prince
© Crédit photo : Monnaie de Paris

« Le Petit Prince funambule »
Chaque pièce est un récit qui donne à découvrir le patrimoine national et son histoire. « Le Petit Prince funambule », au-dessus des fortifications de La Rochelle (Charente-Maritime), par exemple, est un clin d’œil aux « Mariés du Ciel », ce couple qui convola en 1959 dans le Vieux-Port, sur un câble tendu entre la Tour de la Chaîne et celle de Saint-Nicolas.

« Le Petit Prince sur une pinasse », petite embarcation traditionnelle des pêcheurs du bassin d’Arcachon (Gironde), met la barre vers l’Ile aux Oiseaux et ses constructions en bois perchées sur pilotis, les fameuses cabanes tchanquées.

Chacune des pièces de 10 euros est ornée d’une ronde manuscrite rappelant le titre de la série « Le beau voyage du Petit Prince », comme inscrite par une main d’enfant, invitant à regarder la France à travers l’innocence de la jeunesse.

Traduit dans 288 langues et dialectes, Le Petit Prince reste, malgré la concurrence de Harry Potter, l’ouvrage littéraire le plus traduit au monde. Rassemblant plus de neuf millions d’amis sur Facebook, inscrit dans les programmes scolaires, héros d’un opéra aux Etats-Unis et en Allemagne, d’une comédie musicale en France et en Corée, il a son musée à Hakone, près de Tokyo, et son parc d’attraction à Ungersheim, en Alsace.

C’est dans l’usine ultra-sécurisée de Pessac, inaugurée en 1973 sur un site de 98.000 m2, que sont fabriquées les huit pièces de l’euro. La Monnaie de Paris compte 190 employés et frappe chaque année 1,5 milliard de pièces pour 42 pays. « On est une institution très connue et la plus ancienne au monde. Cette reconnaissance fait qu’aujourd’hui on arrive à obtenir des appels d’offre, des marchés sur des pays comme le Guatemala, la Thaïlande et d’autres comme l’Ouganda, le Qatar... », souligne Jacky Fréhel, directeur industriel des monnaies courantes. Et de préciser, pour l’anecdote, que chacune des 29 presses monétaires du site girondin frappe 850 pièces à la minute.

La première série est disponible dans les bureaux de poste depuis lundi 21 mars et la seconde est attendue pour septembre.

France 3 Auvergne

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