Étonnant : c’est Rolex qui veille sur l’entretien de la collection horlogère, royale et impériale, du château de Fontainebleau
Les (très) belles heures d’hier ont besoin que l’on prenne soin d’elles. La collection horlogère du château de Fontainebleau contribue à faire vivre et revivre les fastes de cette grande demeure royale et impériale. Et, dans les années à venir, c’est en fait Rolex qui continuera à veiller, avec l’aide de la maison Arvaud, à l’entretien bimensuel de cette exceptionnelle collection horlogère.
Mécène du château de Fontainebleau depuis 2008, la marque à la couronne vient de renouveler son engagement pour trois années. Plus encore : grâce à son soutien financier, quatre nouvelles pendules pourront être restaurées, parmi lesquelles la pendule figurant Apollon, dans le salon octogonal du théâtre Impérial, et celle à « l’éléphant », qui orne le cabinet des Laques de l’impératrice Eugénie.
27 mouvements restaurés
L’engagement de la célèbre maison suisse a déjà permis jusque-là de restaurer 27 mouvements, dont le mécanisme du clocher de la cour d’honneur, qui sonne à nouveau, pour le plus grand bonheur des Bellifontains. Les quelque soixante pendules que comporte le château, réalisées entre 1680 et 1880, ont rythmé les grandes heures de Fontainebleau.
| Collection horlogère du château de Fontainebleau. © Crédit photo : Le Point |
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Mais leur usage quotidien et les aléas climatiques des salles qu’elles ornent impliquent un travail d’entretien et de maintenance particulièrement soigneux. En effet, si la relative humidité des lieux est bonne pour les œuvres d’ébénisterie, elle l’est beaucoup moins pour le mécanisme des pendules, plus capricieux. Si l’état de l’objet d’art peut être jugé satisfaisant, le diagnostic des mouvements est souvent plus réservé.
Respecter l’intégrité
Entretenir, oui, mais sans trahir : les travaux de restauration sont conduits dans le plus grand respect de l’intégrité et de la singularité de chaque mouvement. L’intervention des horlogers porte d’abord sur le nettoyage des pièces soumises à l’oxydation (rouille, grippages) et au manque d’entretien régulier des mécanismes. La plupart n’ont en effet pas été révisés depuis l’après-guerre. Il peut même arriver que des pièces manquent. Elles sont alors refaites à l’identique dans des métaux identiques (acier, fer, cuivre, plomb, laiton).
La difficulté principale consiste à faire fonctionner à nouveau des mouvements endommagés depuis longtemps, dont les matériaux ne sont pas au même stade de vieillissement. Cette restauration est conduite de manière à conserver la plupart des pièces. Un vrai défi quand on sait que presque toutes les pendules de Fontainebleau possèdent leurs éléments d’origine.
Site Internet : www.chateaudefontainebleau.fr
Page Facebook : https://www.facebook.com/ChateauDeFontainebleauOfficiel/
Le Point
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