LA FRANCE PITTORESQUE
Pierre Loti (1865-1923)
(Source : France 3 Poitou-Charentes)
Publié le mercredi 14 janvier 2015, par Redaction
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Louis, Marie, Julien Viaud dit Pierre Loti, est né il y a 165 ans à Rochefort. Ecrivain et voyageur, son oeuvre est toute entière placée sous le signe de l’exotisme et des paysages lointains.
 

Si l’on vous parle de Pêcheur d’Islande de Ramuntcho ou de Madame Chrysanthème, vous penserez à Pierre Loti. Il était né le 14 janvier 1850 à Rochefort, une ville où il a fait une partie de sa scolarité avant d’intégrer l’école navale et de prendre la mer. Pendant 42 ans, en qualité d’enseigne de vaisseau puis de lieutenant de vaisseau, il a navigué sur toutes les mers du monde.

Voyageur infatigable
Alger, l’Amérique du sud, l’Île de Pâques, le moyen et l’extrême-Orient, Tahiti où la reine en 1871 lui donne le surnom de Loti, c’était le nom d’une fleur tropicale, il fait le tour du monde et écrit. Sa fascination pour la Turquie, ses amours lointaines l’inspirent. Il publie de grands succès littéraires et notamment Pêcheur d’Islande en 1886 dont le décor Breton pourrait paraître moins exotique qu’Aziyadé son premier roman publié en 1879.

Pierre Loti, par Lucien Lévy-Dhurmer

Pierre Loti, par Lucien Lévy-Dhurmer

Très attaché au Pays Basque où il possédait une maison et où il vivait avec sa maîtresse, Loti est mort à Hendaye le 10 juin 1923.

Une maison musée à Rochefort
Sa maison de Rochefort-sur-Mer devient au fil des ans le théâtre de fêtes somptueuses, il transforme les pièces au gré de ses voyages, de ses passions : renaissance, gothique, orientale, très vite la demeure devient un lieu à part.

En 1969, la famille de Pierre Loti cède la maison à la ville de Rochefort qui en fait un musée en 1973. Le classement au titre des monuments historiques intervient en 1990.

Mais depuis 2012 le musée est fermé à la visite pour de longues années de restauration et de conservation des œuvres et du bâti. Seules des visites virtuelles sont désormais possibles.

De Loti, Gabriel-Louis Pringué, disait dans 30 ans de dîners en ville : « Dans son étrange visage luisaient des yeux admirables couleur d’aigue-marine, d’une profondeur mystérieuse voilée d’inquiétude. Ce regard lointain, comme perdu dans un rêve, était troublant. Il parlait peu, mais quand il narrait, il le faisait avec la poésie colorée, inimitable qui rappelait ses livres prestigieux dont le charme appartient à l’éternité. »

Sophie Goux
France 3 Poitou-Charentes

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