L’un est massif, imposant en toutes saisons, souvent paisible, parfois capricieux. L’autre montre un charme tranquille, serpente en douceur sur 13 kilomètres et se berce avec quiétude. Le fleuve royal et la rivière mondaine : tels sont la Loire et le Loiret. Si différents et pourtant si semblables, tant à Orléans qu’à Olivet, ces deux cours d’eau, qui s’embrassent à Saint-Hilaire-Saint-Mesmin, subjuguent les promeneurs curieux, attirent les touristes, aimantent l’Homme depuis des siècles.
La Loire et Orléans sont aussi indissociables que le Loiret et Olivet. Séparés par le Val, une terre d’horticulture, de maraîchage et d’arboriculture, ils se réunissent au grand air, à la majestueuse pointe de Courpain, où l’union semblait prédestinée dans un décor sauvage d’une impressionnante sérénité.
Ce sont ces bords de Loire et du Loiret, à Orléans et Olivet, qu’Aimée Bariset et Cédric Gourin font revivre à travers une collection familiale de cartes postales anciennes.
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