LA FRANCE PITTORESQUE
AURILLAC de A à Z
(par Vincent Flauraud)
Publié le mercredi 2 juillet 2014, par Redaction
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La quête des images associées à la ville d’Aurillac peut paraître de prime abord surprenante, tant celles-ci sont parfois contradictoires. D’aucuns l’exaltent comme « mère de Cluny », patrie du premier pape français, grande étape sur les chemins de Compostelle, « repaire » d’orpailleurs, « capitale du parapluie » et du théâtre de rue. D’autres mettent en avant son « côté méridional » de ville du rugby aux nombreuses terrasses de cafés, ses spécialités gastronomiques typées, la qualité de vie d’une ville à la campagne. Il devient alors presque étonnant de la voir dans le même temps décriée comme ville moyenne enclavée, où il fait froid, sans grandes ressources monumentales ou industrielles.

Dans tous les cas, il y a là des clichés sur lesquels il faut s’interroger, non pour renforcer les uns ni dénoncer la part d’imagination, de déformation ou d’exagération des autres, mais parce qu’ils contribuent tous à forger l’identité d’Aurillac. Décrypter la façon dont ils se sont construits et dont ils sont mobilisés permet de mieux comprendre la ville. Ce livre constitue ainsi un moyen de découvrir ou redécouvrir Aurillac, en se laissant surprendre par une succession de coups de projecteur égrenés avec l’alphabet. C’est aussi un guide pour le visiteur, invité à zigzaguer dans ses rues, aussi bien dans la vieille ville aux toits rouges que dans les quartiers contemporains.

Vincent Flauraud est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand. Il préside, dans le Cantal, la Société des lettres, sciences et arts la Haute-Auvergne.

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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