LA FRANCE PITTORESQUE
PROVINCES (Contes des) de France
Tome I
(par Paul Sébillot)
Publié le mercredi 18 juin 2014, par Redaction
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Alsace, Anjou, Auvergne, Pays Basque, Bourgogne, Bresse, Bretagne, Champagne, Corse, Forez, Gascogne, Nivernais, Normandie, Picardie, Poitou, Provence, Quercy. C’est en fait une sélection des plus beaux contes de terroirs publiés dans la Revue des traditions populaires qu’il dirigeait que nous proposait en 1884 Paul SEBILLOT, Les contes ont été collectés par SEBILLOT lui-même ou par quelques autres grandes plumes de la collecte (CARNOY, MILLIEN, FLEURY et quelques autres). Un extraordinaire voyage aux confins de l’imaginaire populaire. À ne pas manquer pour tous ceux qui aiment leurs racines.

L’œuvre de Paul SEBILLOT est considérable et précieuse : c’est un monument durable comme ces monolithes qui hérissent les landes armoricaines, sain comme l’air iodé qui vient du large. Paul SEBILLOT naquit dans un petit pays des Côtes du Nord à Matignon. Il commença ses études de droit à Rennes et vint les achever à Paris : mais son cœur et ses yeux étaient trop pleins des paysages harmonieux de son enfance pour s’attarder aux sentiers arides de la jurisprudence. Il eut bientôt la nostalgie, des vastes horizons marins fleuris de voiles blanches et retourna au pays natal.

À ce moment, il commença à fixer sur la toile ses premières impressions et de suite on remarqua chez lui une rare et délicate individualité. Mais il ne se limita pas au pinceau. Bientôt il saisit son crayon pour collecter les contes populaires que lui racontaient les Bretons. Aucun pays n’offre une telle diversité de contes, de légendes, de chansons, de proverbes, de formules heureuses que la Bretagne.

Paul SEBILLOT mit à les recueillir une activité prodigieuse, une patience inlassable. Il demanda leurs secrets aux vieilles forets druidiques, aux monuments mégalithiques : il écouta les histoires des Korrigans, des lutins et des fées, que racontent le soir, pâtres et pêcheurs autour des grands feux ; il recueillit les complaintes des bergères, les récits des paysans gallos, glanant encore le lendemain dans le champ où il avait fait sa moisson la veille. C’est ainsi qu’il enrichit le folklore breton et empêcha de tomber dans l’oubli tant de richesses « orales » qui font partie aujourd’hui de notre patrimoine national. De là, sont sortis : « Contes populaires de la Haute-Bretagne », « Contes des paysans et des pêcheurs », « Contes des marins », « Contes de terre et de mer », « Coutumes populaires de la Haute-Bretagne »...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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