SAINTE-GENEVIÈVE-DES-BOIS

Claude Audigié retrace ici l’histoire de Sainte-Geneviève-des-Bois, depuis les origines jusqu’en 1789. Fidèle à une méthode simple mais efficace, qui consiste à ne rien affirmer qui ne soit étayé par des documents ou des vestiges dûment examinés, l’historien ouvre son récit sur l’évocation de « traces néolithiques et gallo-romaines » découvertes dans la forêt de Sainte-Geneviève (rapport de fouilles pratiquées au lieu-dit La Mare pavée par Victor Chaudun en 1931) et il poursuit en citant un acte de 997-999, dans lequel la localité est mentionnée sous l’appellation de Sicnii (villare) : ce Sicnii donnant, en français, Séquigny, qui prendra le nom de Sainte-Geneviève, au XIIIe siècle, quand le village sera érigé en paroisse. Établissant toujours une distinction très nette entre les faits répertoriés (ce qui précède) et la légende (les hypothèses sur cette nouvelle dénomination de Sainte-Geneviève), l’auteur fait revivre avec une grande précision le passé du terroir, illustrations, plans et croquis à l’appui.

Après avoir étudié les origines et l’Antiquité, il s’attache à l’époque où Sainte-Geneviève-des-Bois demeure dans la dépendance de l’hôtel-Dieu de Paris (XIIIe-XVIe siècle), jusqu’à la vente aux enchères de la terre et seigneurie, « et de tout ce qui en dépend », à Jean de la Fosse, adjudication du 21 août 1598 ; il décrit aussi la forêt de Séquigny, l’annexion de la seigneurie de Liers, les moments, souvent tragiques, qui ont marqué la période médiévale (guerre de Cent Ans, misère et désolation à la fin du XVe siècle) et se plonge dans le terrier du XVIe siècle qui nous révèle les noms des Génovéfains, les propriétés et les lieux-dits souvent disparus. Suit le recensement...