LA FRANCE PITTORESQUE
AUXERRE (Histoire
anecdotique des rues d’)
(par Maximilien Quantin)
Publié le jeudi 12 juin 2014, par Redaction
Imprimer cet article

Grâce à son érudition, Maximilien Quantin entraîne le lecteur dans une visite de la ville où il précise pour chaque rue ou chaque monument, les faits historiques qui lui sont liés. Sa description de la cathédrale Saint-Étienne, notamment, permet à la fois d’apprécier l’architecture et les ornements de l’édifice, mais aussi de reconstituer son histoire à partir des hommes ou des événements qui l’ont modelée. Parmi toutes ces considérations historiques, il insère des anecdotes, toujours pittoresques, parfois drôles, touchantes ou encore macabres, qui redonnent vie aux lieux où elles se sont déroulées. Certaines sont liées à des personnages qui ont vécu à Auxerre, comme les émouvantes retrouvailles du maréchal Davout avec son ancien maître de collège. Elles mettent aussi en scène des écrivains, comme Rétif de la Bretonne, alors jeune apprenti typographe, qui parlait régulièrement philosophie avec un cordelier, « étrange moine, sorte de démon tentateur » qui exerça une influence très particulière sur son écriture.

Jean-Jacques Rousseau trouva refuge quelques jours à Auxerre, jouant aux échecs au café Milon contre des adversaires qui ne connurent son identité qu’après son départ. D’autres lieux ont été le témoin d’événements dramatiques. Maintenant remplacé par un gracieux bassin, le pilori a vécu de sinistres moments. Les condamnés y étaient exposés « circulairement et méthodiquement aux regards de la foule », parfois roués ou brûlés voire exécutés. Maximilien Quantin raconte que l’approvisionnement en eau fut un souci pour les habitants et que les fontaines étaient devenues un indicateur...

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE