Par sa situation topographique, Pionsat constituait un centre de commerce relativement important. C’était depuis longtemps un lieu de rendez-vous pour les marchands et ses marchés très prospères approvisionnaient les habitants de Montluçon, Gannat, Clermont, Riom...
Après avoir fait le bilan de la situation dans le canton avant 1789, Maxime Mangerel évoque avec une grande précision toute la période révolutionnaire jusqu’en 1800, dans son aspect administratif, politique, économique, religieux, social.
Ainsi, la loi du 20 octobre 1791 crée les percepteurs nommés par adjudication. Des impôts nouveaux comme la contribution foncière, la contribution mobilière, la taxe somptuaire, la contribution des portes et fenêtres remplacent ceux de l’Ancien Régime. La patente, instituée en 1791, est supprimée en l’an III à la suite d’innombrables pétitions.
La population, qui était de 1 700 habitants à Pionsat en 1791 et de 7 804 âmes dans tout le canton, connut de nombreux tourments en tous genres. L’auteur fait le point sur la détresse publique, les difficultés d’approvisionnement, les épidémies, les rigueurs de la température, sur fond de désordres et d’arrestations. Lors d’un hiver particulièrement rude, la glace atteint 22 pouces d’épaisseur sur les étangs, les moulins manquent d’eau...
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