Les empereurs romains font établir des voies militaires. Les premières manifestations de la localité se situent sur l’une de ces chaussées qui va de Boulogne à Térouanne. Fauquembergues est ainsi traversée par une route qui part de Sithiu et qui se poursuit jusqu’à la canche maritime. Sa situation stratégique comme point militaire lui attire les pires malheurs : prise par les Romains, saccagée par les Barbares, ruinée par Attila en l’an 448.
Parmi ses nombreux possesseurs, nous pouvons citer en 1384 Walerand de Raineval de Luxembourg qui conserve le droit de battre monnaie, laquelle présente sur un côté l’effigie d’une femme tenant d’une main une fleur de lys, et de l’autre un faucon. L’expression « compter fleurette » viendrait des fleurs dont était couvert le revers de cette monnaie nommée florette ou fleurette sous Charles V et VI.
En 1620, Fauquembergues reçoit l’autorisation de planter du tabac, plante importée en 1560 par Nicot, ambassadeur à la cour du Portugal. Malheureusement, cette exploitation prometteuse ne sera pas poursuivie.
Louis XIII, dans son désir de vengeance, ordonne que soient incendiées deux fois plus de villes en Artois que les Espagnols en avaient brûlées en Picardie. Fauquembergues est atteint dramatiquement...
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