LA FRANCE PITTORESQUE
LABRUYÈRE
Village de France
(par André Florent)
Publié le dimanche 13 avril 2014, par Redaction
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Lors des invasions normandes, la population se réfugiait dans les souterrains du pays. A Labruyère, il en existe un, « creusé au flanc de la montagne, à quelques mètres au-dessus de la butte de l’église et situé actuellement sous une maison ancienne qui appartint longtemps à la famille Chambrelent », nous rappelle André Florent. « Labruyère, né de la vigne, devait devenir un vignoble apprécié, une terre riche qui valait cent écus l’arpent au XVIe siècle ».

En quittant le plateau de Catenoy, au flanc du talus méridional, les vignes furent pendant des siècles la ressource et la renommée du terroir de Labruyère. Les vignerons formaient alors l’essentiel de la population. L’un des événements les plus importants de l’histoire de Labruyère est sans doute la Jacquerie. La terrible révolte paysanne se déroula aux alentours et se dénoua dans la plaine avoisinante de Catenoy. C’est à la suite de ce désordre, et à la faveur de la période de détente qui suivit, que le village eut confirmation de ses Lettres de coutumes obtenues au XIIe siècle, puis perdues pendant la guerre de Cent Ans.

Le lac de Longa Aqua, « aux eaux belles et profondes », fut envahi, à l’époque romaine, par une mousse qui absorba l’eau et transforma les lieux en marais, riches en tourbe. La fin des guerres de Religion marquera le début de l’assèchement des marais, suite à l’édit d’Henri IV, du 6 avril 1599. La rencontre de la bienheureuse Louise de Marillac et de la puissante Jeanne de Schomberg, épouse de Roger du Plessys, permit la fondation d’une « charité » à Liancourt...

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