Pour Louis de Backer, « Quand une ville française a d’aussi glorieux titres inscrits à ses états de service, elle peut revendiquer sa part de l’œuvre historique de la France ». Ainsi, les souvenirs du passé et des sacrifices des ancêtres doivent inciter les nouvelles générations à préserver à tout prix une liberté et un honneur national souvent chèrement acquis. Il s’agit même d’un devoir pour elles de faire valoir et accroître cet héritage. C’est pourquoi, l’auteur choisit d’arrêter son étude à la Révolution.
En effet, il considère qu’en établissant dans chaque commune un maire, un procureur, un corps municipal et un conseil général composé de notables, l’Assemblée nationale a annihilé les entités indépendantes comme la commune de Bourbourg, dont la vie politique et l’activité sociale se confondent désormais avec celles de la France.
L’auteur fait découvrir les faits historiques et présente dans le même temps l’ancienne organisation administrative, judiciaire, religieuse et militaire. Il rappelle au lecteur les devoirs, droits et privilèges des châtelains, des magistrats, de la bourgeoisie (le titre de bourgeois était très recherché par les familles les plus aristocratiques du pays), mais aussi l’organisation des écoles, des waeteringues, de la cour féodale ainsi que des établissements religieux et hospitalier...
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