Difficile de dater avec précision l’origine de Naives, même si l’étude préliminaire de « géographie historique » à laquelle se livre, au début de son ouvrage, l’abbé Charles Hébert nous conduit vers des temps très anciens. En réalité, seule l’entrée officielle dans l’histoire, par les textes, de la paroisse (début du XIIIe siècle), de la châtellenie de Pierrefitte (à peu près à la même époque) et de la communauté (charte d’affranchissement entre 1359 et 1437) permet à l’auteur de faire revivre la localité, sans contestation possible, dès l’époque médiévale, dans cette triple perspective : religieuse, seigneuriale et civile.
Aussi est-ce après avoir dressé un panorama complet de Naives-devant-Bar (situation précise, cours d’eau, étymologie de son nom, étendue et limites, bois et cultures...) que l’abbé Hébert retrace l’histoire des trois institutions locales. La paroisse est d’abord évoquée du XIIIe siècle (don de l’église, par l’évêque de Toul, au chapitre de Saint-Maxe en 1235) jusqu’à la Révolution (après dix années d’abandon, la paroisse renaît le 22 janvier 1803).
Outre tous les événements essentiels liés à la vie paroissiale (les pèlerinages au milieu de l’horreur de la guerre de Trente Ans...), l’auteur décrit tous les éléments constituants de la paroisse : la cure et la fabrique, les fondations (les 40 heures) et les confréries, ainsi que l’église (description détaillée)...
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