LA FRANCE PITTORESQUE
SAINT-NICOLAS DE PORT
(Les grands jours de)
(par Emile Badel)
Publié le dimanche 6 avril 2014, par Redaction
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L’installation sur la terre de Saint-Nicolas-de-Port remonte aux temps gallo-romains. Le décor se composait alors de hauts murs formant un enclos fortifié, de tuiles rouges et épaisses, de coteaux défrichés qui portaient des fruits et produisaient du vin clair et au goût de pierre à fusil.

En février 1429, Jeanne d’Arc, lors d’une « sombre et grise journée », arrive à Saint-Nicolas escortée par seulement deux ou trois hommes. Elle se rend dans l’église, se recueille et prie le patron de la Lorraine.

Au XVIe siècle, l’insigne basilique est construite selon les voeux de Simon Moycet, l’imprimerie s’installe, tout comme les foires franches et des industries florissantes. Le développement du pèlerinage aboutit au Grand Jubilé de 1602, avec ses deux cent mille visiteurs.

A la Révolution, l’église est dépouillée de son mobilier, de ses biens sacrés et de ses objets d’art. Lors des cérémonies officielles, les sapeurs qui y assistent prennent l’habitude de taillader les bas-reliefs des stalles. Les quatre petites cloches du chœur sont fondues, tout comme celles des deux tours.

Le 6 décembre 1905, lors de la fête patronale de Saint-Nicolas, tout le trésor (Bras d’or, buste d’argent, croix processionnelle) est sorti pour la procession du sire de Réchicourt. Le soir venu, le sacristain ferme toutes les portes de l’église sans s’apercevoir que, de l’intérieur de la sacristie...

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