LA FRANCE PITTORESQUE
MONTEILS. Au Pays de mes aïeux
en Bas-Rouergue
(par Pierre Blanc)
Publié le dimanche 23 mars 2014, par Redaction
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Passionné par l’histoire locale au point de lui consacrer le peu de loisirs que lui laissait l’exercice de sa vocation sacerdotale, le père jésuite Pierre Blanc avait une raison personnelle de s’intéresser à Monteils, puisque ce « gai village perdu entre le Causse vêtu d’or et le Ségala ceint de bruyère » était le berceau de sa famille, la citation de son plus ancien ascendant présent dans les lieux remontant à 1555. Ces profondes racines affectives l’ont naturellement incité à devenir l’historien de Monteils : et ce, depuis les origines les plus lointaines (vestige d’un dolmen, suffixe acum dans Orlhonac, Floirac, Najac, traces des invasions barbares...) jusqu’à l’époque contemporaine (construction de la voie ferrée en 1858, réponses à un questionnaire de l’inspecteur d’Académie en 1898...), en passant par l’enceinte franque sommaire, la fortification du village au XIVe siècle, la constitution d’un faubourg autour du fort, le Barry (40 maisons environ en 1645) et les seigneurs de Monteils, comtes de Toulouse et leurs successeurs.

Les périodes les plus cruciales sont évoquées d’une manière saisissante (pillages des églises par les huguenots en 1561 malgré l’active surveillance du château de Najac, révolte des croquants, écrasés par la taille, en 1643, et prêtre déporté à Rochefort pendant la Révolution), mais les caractéristiques locales font, elles aussi, l’objet de développements très intéressants : recensement des familles...

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