René Benoît, curé de Saint-Eustache , fut confesseur de l’infortunée Marie Stuart, reine de France et d’Ecosse, puis de Henri IV, à la conversion duquel il avait contribué. Nommé à l’évêché de Troie, il ne put obtenir de bulles, à cause d’une traduction de la Bible qu’il avait publiée en 1566.
Cette traduction, qui avait beaucoup de ressemblance avec celle de Genève, surtout dans les notes, fut censurée par la Sorbonne, et condamnée par le pape Grégoire XIII. René Benoît refusa quelque temps d’acquiescer à sa condamnation. Il y souscrivit enfin en 1598. Il a laissé plusieurs autres ouvrages de piété aujourd’hui peu connus.
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