LA FRANCE PITTORESQUE
28 octobre 1703 : mort du
mathématicien anglais John Wallis,
précurseur de Newton
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Publié le jeudi 25 octobre 2012, par Redaction
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John Wallis, célèbre mathématicien anglais, l’un des premiers membres de la société royale de Londres, contribua beaucoup à l’établissement de cette compagnie. Né le 23 1616 à Ashford, dans la province de Kent, il fut d’abord ministre de quelques églises ; mais c’était aux mathématiques à le fixer et à décider de son état.

Il eut en 1649 la chaire de professeur de géométrie à Oxford ; il résolut les problèmes de la Cycloïde, proposés par Pascal ; il se signala par diverses découvertes, les unes de simple spéculation, les autres d’une utilité pratique et sensible ; il est au nombre de ceux qui ont inventé des méthodes pour faire entendre et parler les sourds et muets ; il est auteur d’un Traité général d’Arithmétique, d’un Traité particulier de l’Arithmétique, appliqué aux enfants ; ouvrage qui a conduit aux plus curieuses découvertes en géométrie ; d’un Traité de Sections coniques.

Il a donné des éditions d’Archimède, du Traité de l’Harmonie, de Ptolémée ; des Commentaires de Porphire sur l’Harmonie, du Traité de la Distance du soleil et de la Lune, par Aristarque de Samos. Ce grand mathématicien, sans jamais être infidèle aux mathématiques, se permit quelques incursions dans des genres différents : il excellait dans l’art du déchiffrement. Il rendit, par ce talent de déchiffrer, de grands services à l’électeur de Brandebourg, qui, en 1693, lui envoya par reconnaissance une chaîne d’or avec une médaille.

On a encore de Wallis une Grammaire anglaise, divers écrits polémiques contre le fameux Hobbes, et quelques Traités de Théologie. Il poussa loin sa carrière, il vit presque tout son siècle, et il entama le siècle suivant. Il mourut à Oxford en 1703, à quatre-vingt-sept ans, ayant joui de la vieillesse la plus saine et la plus heureuse.

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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