Vers trois heures et demie du matin, celui qui a fait rire, chanter, danser toute une époque désormais révolue, tout le Paris joyeux du Second Empire, s’éteint dans son appartement au n°8 du boulevard des Capucines.
L’un de ses anciens interprètes, le vieux Léonce, venu prendre, au matin, de ses nouvelles, apprit la mort d’Offenbach par le portier : « M. Offenbach est mort... il est mort doucement, sans s’en apercevoir. » Et, hochant la tête, Léonce répondit : « Ah ! il sera bien étonné quand il s’en apercevra... »
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