Louis-Urbain Lefebvre de Caumartin, marquis de Saint-Ange, fut un magistrat plein d’esprit, de jugement et de savoir.
C’est dans son château de Saint-Ange que Voltaire commença la Henriade, excité par tout ce que de Caumartin lui racontait de Henri IV. Ce poète en faisait le portrait suivant :
Caumartin porte en son cerveau, De son temps l’histoire vivante, Caumartin est toujours nouveau A mon oreille qu’il enchante : Car dans sa tête sont écrits Et tous les faits et tous les dits Des grands hommes, des beaux esprits, Mille charmantes bagatelles, Et les annales immortelles Des ridicules de Paris. |
C’est lui qui est désigné dans ces vers de Boileau :
Chacun de l’équité ne fait pas son flambeau. Tout n’est pas Caumartin, Bignon, ni d’Aguesseau. |
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