Il embrassa la carrière de la magistrature, et à 19 ans était conseiller au parlement de Grenoble, place que la Révolution lui fit perdre.
Jean-Pierre Bachasson de Montalivet |
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Echappé aux troubles de cette époque, il fut nommé maire de Valence, et en 1801 le gouvernement l’appela à la préfecture du département de la Manche, puis à celle de Seine-et-Oise.
Les talens qu’il déploya dans ces diverses fonctions devaient lui procurer une élévation rapide : aussi Montalivet devint successivement conseiller d’État, directeur de la Légion d’Honneur, comte de l’empire, directeur-général des ponts-et-chaussées (1805), et enfin ministre de l’intérieur (1809). En 1814 il accompagna Marie-Louise à Blois, et rentra ensuite dans la vie privée.
Ayant accepté pendant les Cent-Jours l’emploi d’intendant général de la couronne, et siégé à la chambre des pairs instituée par Bonaparte, Montalivet se vit exclu de la nouvelle chambre royale ; mais il y fut rappelé en 1819. Il votait avec le parti constitutionnel, bien qu’il prît peu de part aux discussions. Il meurt en 1823 à La Grange, près de Pouilly.
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