C’est une façon ironique de dire que quelqu’un a eu tout l’embarras d’une affaire dont les autres ont eu tout le profit
Cette expression est la reproduction textuelle de cette locution latine : Delirant reges, plectuntur archivi, ce qui signifie : Les grands font des fautes et le peuple en porte la peine.
Molière a introduit cette expression dans l’une de ses pièces, la comtesse d’Escarbagnas (Scène II) ; voici les paroles qu’il a mises dans la bouche d’un des acteurs : « Je ne sais de quelle façon M. Tibaudier a été avec vous, mais M. Tibaudier n’est pas un exemple pour moi et je ne suis pas d’humeur à payer les violons pour faire danser les autres. »
Il est certain que celui qui paie les violons ne danse pas toujours et que dans la plupart des cas, il a plus à se plaindre qu’à se réjouir. C’est une pensée proverbiale qui trouve à chaque instant son application dans la vie usuelle où les cœurs généreux sont généralement pris pour dupes.
Il est certain que celui qui paie les violons ne danse pas toujours et que dans la plupart des cas, il a plus à se plaindre qu’à se réjouir. C’est une pensée proverbiale qui trouve à chaque instant son application dans la vie usuelle où les cœurs généreux sont généralement pris pour dupes.
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