En septembre 1944, la ville de Tours est libérée ; mais à l’euphorie des premiers moments succède la froide et dure lucidité des bilans : les dégâts provoqués par les bombardements sont considérables et les trois problèmes cruciaux sont les suivants : la difficulté d’organiser le ravitaillement, la reconstruction de la ville et le relogement des sinistrés ; autant de tâches presque impossibles face à « une économie tourangelle moribonde ».
Ce triple défi, Jean Meunier et son équipe vont tenter de le relever ; l’échec dans le domaine du ravitaillement qui « n’est pas du ressort de la municipalité », aboutit aux « débordements du 29décembre 1945 », le relogement des sinistrés s’effectue grâce à l’utilisation du patrimoine existant et l’édification de baraquements ; et la reconstruction progressive de la ville, qui est à l’origine de débats passionnés, se situe « entre innovation et prudence ».
Cette période particulièrement âpre de l’immédiate après-guerre, on ne peut la comprendre qu’en se replongeant dans les documents de l’époque, en recueillant les témoignages...
Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.
