PLOGASTEL-SAINT-GERMAIN suivi de PLOGASTEL-SAINT-GERMAIN au XVIIIe siècle

Les deux monographies réunies ici apparaissent d’autant plus intéressantes qu’elles ont été écrites par des historiens de talent et qu’elles se complètent parfaitement.

Celle de l’abbé Parcheminou, qui nous conduit de l’Antiquité (tumulus sur le terroir, trois voies romaines) jusqu’à la veille de la Deuxième Guerre mondiale (François Le Séac’h curé de Plogastel en 1938), en passant par la motte féodale de Castel-Coz, qui se trouvait au milieu du bois du Quilliou, est un précieux guide historique pour quiconque veut, aujourd’hui, s’aventurer dans le passé du chef-lieu de canton. Rien ne manque en effet dans cet ouvrage nourri d’informations topographiques (panorama du terroir dont l’étendue s’est accrue au fil du temps), archéologiques (monnaie gauloise en or, haches à douille quadrangulaire, voies romaines et camps retranchés...) et historiques : recensement des seigneuries et manoirs, avec les familles Le Barbu (seigneurie du QuiIliou), de Guengat, de Tyvarlen, du Hilguy, de Quélennec, de Visdelou, de Lansalut, puis description de l’église que l’on doit au chanoine Abgrall et à l’abbé Arhan.

Les autres édifices ne sont pas oubliés, en particulier la superbe chapelle Saint-Germain, dont l’histoire est retracée (écroulement de sa tour en 1846), ainsi que les fontaines saintes, l’abbé Parcheminou relatant aussi la période révolutionnaire (vente de biens nationaux, réquisitions, impositions abusives...), les événements marquants (massacre des paysans en 1595), évoquant par ailleurs les foires...