Homme de foi et de terrain, l’abbé Calvez, qui fut vicaire à Pleyber-Christ, ne se contenta pas de cette connaissance du terroir et de ses habitants que lui donnait l’exercice de son ministère, pour consacrer à sa paroisse une monographie ; il étendit sa recherche à de nombreux documents, civils ou religieux, privés ou historiques, locaux ou départementaux, nobiliaires ou industriels, pour mener à bien son oeuvre.
Aussi des registres de la commune à l’Armorial de Bretagne, en passant par des notes sur les papeteries de Morlaix et de sa région, par la topologie de la paroisse du Léon, le cadastre de Saint-Thégonnec ou les archives du Treuscoat, c’est à une exploration complète du passé de Pleyber-Christ qu’il se livre. En étayant ses propos d’une iconographie appropriée, il évoque l’histoire de la localité dans une triple perspective : d’abord, il brosse un portrait détaillé du terroir, dans ses caractéristiques géographiques (situation, limites, cours d’eau) et géologiques (sol d’une composition variée), dans ses activités (voies de communication et fabrication du papier) et dans ses institutions (recensement, culte et instruction).
Ensuite, il procède à une véritable étude architecturale et historique de l’église : de l’extérieur, avec le clocher et l’ossuaire, les sacristies et la tour...
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