LA FRANCE PITTORESQUE
PENMARC’H.
Son histoire, ses monuments
(par François Quiniou)
Publié le vendredi 29 juillet 2011, par Redaction
Imprimer cet article

La paroisse de Penmarc’h est l’une des plus anciennes de la Cornouaille et sa destinée fut changeante, à l’image des variations de son nom, qui ne connut sa forme définitive qu’en 1740. Penmarc’h n’a jamais été à proprement parler une ville fortifiée. Les trois agglomérations de Tréoultré, de Kérity et de Saint-Pierre qui composaient la paroisse, n’ont à aucun moment formé une seule et même cité.

Elles étaient reliées entre elles par des groupes de maisons distants d’une centaine de mètres les uns des autres, rendant ainsi impossible de clôturer ce territoire trop vaste. Seuls des manoirs dont les murs d’enceinte pouvaient porter quelques canons de petit calibre permettaient, en temps de guerre de partisans ou d’incursions de la part des Anglais ou des Espagnols, de tenir quelque temps les assaillants en respect, pendant que les troupes du voisinage accouraient pour forcer l’ennemi à la retraite. Les pêcheries et les sècheries constituèrent la principale ressource des habitants. Comme l’abondance de poissons dépassait les besoins de la consommation et comme le surplus ne trouvait pas un débouché suffisant dans les paroisses environnantes, il fallut avoir recours à l’exportation.

La lenteur des transports nécessita la sècherie, la salaison la fumure des poissons et l’exportation se développa lorsque les commerçants et les agriculteurs en profitèrent pour expédier leurs marchandises et les produits de leurs terres. Cet échange commercial entre Penmarc’h et les ports du littoral ouest de France et d’Espagne...

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE