Ancien instituteur de la commune (1880-1895), Césaire Huot éprouvait manifestement un réel attachement pour Fixin et pour toute la région de la Côte, ce qui explique la qualité (richesse de l’information et charme de certaines descriptions) de son travail, qui était, à l’origine, l’exécution d’une directive officielle concernant la réalisation d’une monographie d’après un plan arrêté par le ministère de l’Instruction publique, à l’occasion de l’Exposition universelle de 1889.
Tout en respectant scrupuleusement la structure imposée - la géographie physique, économique, historique et politique, l’administration communale, l’instruction publique et le culte - l’auteur réussit à dresser un panorama complet de Fixin et de son terroir, à travers le temps et l’espace. Les habitations éparses, sur le territoire de la commune, comme le manoir de La Perrière, le Fort-Napoléon, l’Hermitage, la Baraque au Bac, ou la Fortelle, sont autant de singularités prenantes et chargées d’histoire et le fond de la Combe de Fixin ressemble à un rêve de géologue.
Les nombreuses sources (du parc Noisot, du Gros Chêne, de Plante-Debout...) alimentèrent bien des légendes, mais hormis toutes les séductions de cette terre, Césaire Huot recense toutes les activités, surtout agricoles, qui s’y sont développées (céréales, graines alimentaires, tubercules...
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