LA FRANCE PITTORESQUE
LA ROQUEBROU et ses seigneurs
(par le Dr Louis de Ribier)
Publié le dimanche 24 juillet 2011, par Redaction
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Le superbe site de La Roquebrou, qui apparaît à l’entrée des gorges de la Cère, avec sa citadelle, son église du XIVe siècle et ses maisons à encorbellement, n’est pas seulement un haut lieu touristique du département du Cantal : on peut aussi voir en lui une revanche éclatante du destin par rapport au sort qu’on réserva à son château, après 1794, indigne du rôle qu’il avait joué pendant des siècles comme « sentinelle avancée du Carladez » et comme protecteur de « la cité qui s’était édifiée peu à peu à ses pieds ».

Mutilé, démoli, dévasté pendant des décennies (XIXe siècle), ce formidable édifice a retrouvé aujourd’hui cette « forte position », dont nous parle dans son ouvrage le Dr de Ribier, l’esthétisme se substituant à l’efficacité guerrière. Mais, en réalité, sous la plume de l’historien, c’est le passé tout entier de Laroquebrou, qui nous est restitué ici : d’abord la saga des maisons seigneuriales qui ont possédé la châtellenie (rivalités, luttes guerrières, alliances, généalogie tumultueuse), celles des Montal (Durand II, Durand III, Amaury Ier, Gilles...) et des Pérusse d’Escars (Jacques, Charles, François II, Bonaventure...).

Ensuite, c’est l’évolution territoriale de la seigneurie, simple châtellenie rurale en 1281 (charte de franchises octroyée cette année-là), devenue ensuite une baronnie, puis un marquisat (1614), qui est, elle aussi, évoquée : du XIIe au XIVe siècle, par exemple, elle s’étend sur 32 paroisses...

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