Les visiteurs de la région de Neuvéglise qui tombent sous le charme de ce « lieu paisible où il fait bon s’arrêter flâner » sentent, à chaque pas, leur curiosité s’éveiller face à ce site habité tout entier par le passé. Or, l’ouvrage de Charles Felgères, qui lui est consacré, suivi d’une étude d’Alfred Douët, répond, par avance, à toutes les questions qu’ils peuvent se poser.
L’annuaire qui en constitue la première partie replonge les lecteurs de ce début du XXIe siècle dans l’époque qui suivit la Grande Guerre : 107 enfants du pays tombés au champ d’honneur et cités nommément, création en 1920 de l’Amicale des originaires de Neuvéglise, société philanthropique toujours en exercice aujourd’hui, et liste générale des Neuvéglisiens d’alors, d’Abrial, 60 avenue de Saint-Ouen, à Vincent, 17 rue de Nice, illustrations à l’appui ; on peut voir, en effet, diverses photos où figurent des gens du cru dans une rue du bourg ou lors d’un jour de foire... La deuxième partie, la plus importante, Neuvéglise et son histoire, retraçant tous les événements essentiels depuis les origines.
Celles-ci sont anciennes puisque, hormis les mégalithes que l’on peut contempler dans les environs, le territoire de la Planèze, compris dans le comté de Tallende - l’une des quatre divisions politiques de l’Auvergne avant l’époque féodale - était lui-même découpé en vigueries dès la période carolingienne...
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