Dans le premier quart du XXe siècle, sous la houlette de Mgr Lecœur, l’évêque de Saint-Flour, les curés du Cantal étudient l’histoire de leurs paroisses et publient des monographies. L’une des plus remarquables est sans doute celle que le chanoine Pastisson consacra à Marmanhac où il exerça son ministère pendant dix-huit ans. Au terme de « longues et laborieuses recherches » dans les archives du château de Sédaiges, dans des papiers de famille, dans les registres de la fabrique et de la mairie, dans les archives du Puy-de-Dôme et du Cantal, le prêtre, qui connaissait parfaitement les lieux, composa une véritable somme historique sur la belle cité de l’arrondissement d’Aurillac. Rien ne semble, en effet, avoir échappé à ses investigations : illustrations à l’appui, il dresse d’abord un panorama détaillé du bourg (topographie, cours d’eau, villages et hameaux, origine du nom...), puis il retrace l’histoire proprement dite de Marmanhac dans une triple perspective.
Il s’attache, en premier lieu, à l’organisation religieuse de la ville, décrivant l’église et son clergé au fil des siècles, autour desquels tout vit et se concentre intra-muros : le prieur, qui fut longtemps l’archidiacre d’Aurillac, le curé et ses vicaires et la (très active) communauté des prêtres filleuls, auxiliaires indispensables. Ensuite, toujours avec le même luxe de détails et la même richesse de références (archives paroissiales, inventaire des titres de l’archidiaconé, archives départementales, registres communaux...)...
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