Le nom de Brezons est bien connu dans le département du Cantal pour trois raisons : d’abord parce qu’il désigne un cours d’eau qui prend sa source dans le bois de Grandval et coule du nord au sud, ensuite parce que, parmi les villages qu’il arrose, il y a celui de Brezons proprement dit (avec le Bourguet, Saint-Martin, Pierrefort et Paulhenc), enfin parce que la vallée qui porte aussi son nom et qui descend le versant sud du Plomb du Cantal est superbe, Haroun Tazieff l’ayant décrite comme « l’une des plus belles vallées en auge d’Europe ».
Dans cet ouvrage que le chanoine Pautard, éminent historien de la région, consacre aux paroisses de Brezons et du Bourguet, c’est (naturellement) la commune de Brezons, dont la vaste étendue détermina la création d’une chapelle vicariale au hameau du Bourguet (1824), qui est évoquée, mais aussi l’environnement des deux localités : « les sites pittoresques de cette vallée, les vieux manoirs avec leurs contes, ce rocher immense (le Roc-Grond) assis à une hauteur prodigieuse, le bois de Grandval où fut créée jadis une entreprise gigantesque... »
La topographie des deux paroisses est décrite avec précision (superficie et communes limitrophes, productions locales et cours d’eau, cascades de Montréal, du Saut de la Truite et de la Roche...), ainsi que la difficulté des voies de communication jusqu’à la fin du XIXe siècle, les célèbres caves de Farraire...
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