Surnommée par Jean Giono « l’oasis romantique du Verdon », la ville de Gréoux-les-Bains a reçu, de tout temps, des visiteurs illustres : d’Elia Faustina, épouse de Vitrasius Pollion et cousine de Marc-Aurèle, qui y était venue, dit-on, pour des raisons médicales et qui y a laissé une stèle en hommage « aux nymphes de Gréoulx », à la princesse Andrée Aga Khan et au constructeur d’avions Marcel Dassault, en passant par Pauline Bonaparte, princesse Borghèse, le maréchal Bugeaud et Stendhal, Frédéric Mistral et le général de Bénouville...
C’est ainsi que l’attachement pour cette très ancienne cité thermale, située dans un véritable cirque de collines qui embaument le thym, le romarin, le genêt et la lavande, n’a fait que se confirmer. Et le panorama de la localité et de ses environs, ne peut qu’inciter les lecteurs à se rendre sur les lieux. Soucieux en effet de fournir le plus d’informations possible sur sa ville natale, l’auteur procède d’abord à une étude géologique du terroir, avant d’évoquer les grottes et les sources thermales, l’origine celtique de Gréoulx et l’histoire des eaux, réputées à l’époque romaine, très longtemps délaissées (invasions, guerres, bouleversements politiques...) et redevenues notoires lors de l’avènement des Templiers (XIIe siècle).
C’est avec les moines guerriers que commence réellement l’histoire répertoriée des lieux : la préceptorerie de Gréoulx est l’une de leurs plus florissantes maisons et ces hommes de foi...
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