LA FRANCE PITTORESQUE
SAINT-QUENTIN (Petite Histoire de)
(par Comte Maxime de Sars)
Publié le jeudi 21 juillet 2011, par Redaction
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Augusta Viromanduorum, ville aux maisons blanches et cubiques, s’étageait en amphithéâtre. Des palais abritaient le prétoire et la basilique, des temples étaient dédiés aux divinités romaines et gauloises. Pillée et saccagée par les invasions barbares, la cité gallo-romaine disparut au IIIe siècle.

Maxime de Sars évoque la mémoire des comtes de Vermandois qui réunissaient les pouvoirs administratif, militaire et judiciaire. C’est à Herbert IV et à sa femme que les habitants de Saint-Quentin doivent leurs franchises communales. La ville atteindra au XIIIe siècle un développement qu’elle conservera jusqu’au lendemain de la Révolution.

La ville fut réunie à la couronne par Philippe-Auguste, en 1214, à la condition qu’elle continuerait à jouir de ses prérogatives. Livrée à l’Angleterre en 1420, elle redevint française pour être cédée au duc de Bourgogne qui la conserva pendant trente ans.

De sinistre mémoire, le siège de 1557 fut terrible et coûta la vie à 2 000 bourgeois et gens de guerre, laissant une ville dévastée. Vivant de la sayetterie de longue date, elle dut alors se reconvertir dans la mulquinerie et le tissage des toiles qui assurèrent sa richesse et sa gloire. Sa production de toiles, batistes, mousselines était exportée en Europe, en Amérique, voire en Turquie...

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