Maxime de Sars propose au lecteur de partir à la découverte de Laon, « ville qui n’a pas dépouillé son empreinte médiévale ». Il évoque l’histoire des rues, de leur origine, leurs diverses appellations, les événements vécus, les personnages rencontrés. Ainsi la rue Porte-d’Ardon portait autrefois le nom de Royale en raison de sa proximité de l’ancien palais des Carolingiens ; le Champ Saint-Martin fut jusqu’au début du XIXe siècle un terrain vague couvert de nombreux moulins ; la rue Châtelaine fut baptisée rue de la République sous la Révolution.
La vie de chaque rue est reconstituée à travers ses maisons, leurs différents propriétaires, leur utilisation, leurs modifications au fil des siècles. Rue Sainte-Geneviève, sont nés les frères Le Nain ; rue des Bergers, fut fondé en 1555 le premier collège ; rue des Frères, autrefois appelée rue des Telliers, de nombreux tisserands s’étaient établis...
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