En 1868, le pharmacien Herouard, de l’Ecole de Paris et installé rue Grande à Évreux, vante les produits de sa fabrique de chocolats : de santé, à la vanille, praliné, antiphlogistique, pectoral au lichen, ferrugineux, vermifuge. Il signale l’acquisition d’une nouvelle broyeuse que rendait nécessaire le nombre croissant de ventes et qui figure au centre de l’encart publicitaire.
Au XIXe siècle l’usage, pour les pharmaciens, de vendre du chocolat, était répandu. A cette époque, ce produit appartenait encore pour partie au domaine thérapeutique.
Légende : « La médaille que le CHOCOLAT HEROUARD a obtenue à l’Exposition régionale de Rouen (1859) vient témoigner hautement du soin apporté dans le choix des cacaos comme dans la fabrication de ce chocolat, garanti pur, où il n’existe ni farine, ni fécule d’aucune sorte. C’est là une condition à laquelle doivent tenir les consommateurs, s’ils ne veulent payer la farine du chocolat. Quoi qu’en soit le bon marché, c’est toujours trop cher.
« Une nouvelle broyeuse vient d’être ajoutée à l’établissement pour répondre à la vente toujours croissante de ce chocolat, dont la bonne qualité est de plus en plus appréciée du public. Il faut n’accorder de confiance qu’au chocolat portant le nom Herouard. »
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